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L’esprit marin induit par les grandes proues du bâtiment se propage dans un paysage tout en trompe-l’œil. Les voies pompiers dessinent l’ombre des bâtiments, se disloquent comme des bancs d’icebergs et finissent en masse dispersées et sombres dans une eau végétale. Simulant l’horizontalité glacée de la banquise, la végétation rase s’insère entre les bancs de glace. Les verts froids, les gris verts et les blancs sont de rigueur. Vagues assourdies et écume mêlée forment une contre-vague sculptée se détachant du sol, mêlant les verts pacifiques des creux de vagues aux argentés éblouissants des crêtes lumineuses. Profitant du calme des patios, les vagues optent pour des verts plus francs et des mouvements moins flous : gros plans sur une épaisseur verte et fraîche… Le bâtiment s’adosse à une masse mouvante, épaisse, bleutée et métallique. Le grand large est une matière unique façonnée par vent, la lumière et les saisons.